Le Kalaripayat

Le Kalaripayat est un art martial, une danse et un ensemble de techniques respiratoires de même qu'un yoga originaire du Kérala, qui se situe au sud-ouest de l'Inde.

D'après certaines recherches, il serait l'art martial le plus ancien connu car il daterait de 200 av. J.-C. Le moine Bodhidharma, bien avant l'ère chrétienne, en aurait appris les techniques et les auraient diffusé et enseigné lors de sa migration vers ce qui allait devenir la Chine, donnant ainsi naissance aux boxes regroupées (à tort) sous le nom de Kung-fu.



Très acrobatique, le Kalaripayat se pratique tant à mains nues qu'avec des armes, d'abord en bois puis en métal. Très esthétique, en plus d'être martialement efficace, il regroupe aussi des techniques de méditations (yoga), de respiration et de concentration. S'appuyant sur l'utilisation des points vitaux, ses pratiquants peuvent donc à la fois détruire mais également soigner.

Le souffle a en ce sens une place importante dans cette discipline.

Le Souffle dans le Kalaripayat

Le Souffle pèse 21 grammes: à la mort d'un individu, lorsque celui-ci exhale son "dernier souffle", le corps est allégé de 21 grammes.

Selon un maître du Kalaripayat,
"la nature a fixé à 21 000 le nombre de nos échanges respiratoires (inspiration et expiration) entre deux levers de soleil."

Les points vitaux dans le Kalaripayat

Il existe, dans cette discipline, 14 points vitaux essentiels et dangereux, qui peuvent également servir à guérir:

  • Entre les deux yeux
  • Au sommet du crâne
  • Les tempes
  • La base de l'oreille
  • La base du crâne, au niveau des vertèbres cervicales
  • A côté des yeux
  • La base et le bout du nez
  • La pointe du menton
  • La pomme d'Adam, la glotte
  • Les aisselles
  • Les clavicules
  • Le plexus solaire
  • La colonne vertébrale
  • L'aine
"Mais le public occidental intellectualisé est rebelle à ce langage: cérébral, dynamique, raisonneur, pressé, il préfère l'alcool des mots là où l'oriental, contemplatif, religieux, visionnaire, préfère l'opium des gestes."
- Jacky Thieuloy, L'Inde des grands chemins


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